Etre payé pour étudier dans une université nord-américaine, et ce même si l’on n’a que de vagues notions d’anglais, c’est la promesse alléchante que fait l’université d’Ottawa (Canada).
Présente sur le Salon des formations et carrières internationales, qui s’est tenu le 8 octobre à la Cité internationale universitaire de Paris, cette université ouvre aux étudiants étrangers l’ensemble de ses programmes dits « coopératifs », c’est-à-dire qui alternent études et emploi rémunéré. Déjà, elle appliquait le bilinguisme – anglais et français – à l’intégralité des 360 programmes du premier cycle. Ainsi, arguent les recruteurs de l’université, un bachelier francophone ou un étudiant qui ne maîtrise pas l’anglais opérationnel peut s’inscrire dès l’obtention de son bac et commencer ses études en français. Plus tard, après avoir suivi un parcours sur mesure d’immersion en anglais, il pourra poursuivre son cursus dans cette langue et obtenir le bachelor’s degree (niveau bac + 3) ou le master’s degree (niveau bac + 5).
Les programmes coopératifs alternent stages rémunérés (quatre stages de quatre mois à temps plein chacun) et sessions d’études. La rémunération elle varie entre 400 et 700 dollars canadiens par semaine. Les emplois sont proposés à Ottawa, mais aussi au Québec et dans le reste du Canada, parfois à l’étranger. Très sélectifs, ces cursus doivent être intégrés dès la fin de la 1ere année d’études. Par exemple au 1er cycle, l’étudiant suivra habituellement une à deux années de cours avant d’entrer pour deux années en mode alternance. Pour se préparer, il suivra, parallèlement à ses études, des ateliers, des consultations individuelles et recevra des outils pour développer son employabilité en anglais comme en français. Le site www.coop.uOttawa.ca offre des informations pratiques, par exemple, comment accéder aux offres de placement proposées sur le navigateur « coop » de l’université ou comment procéder si l’on veut trouver soi même son emploi.
Sylvette Figari