Les eurodéputés ont adopté, cette semaine à une très large majorité, l’ICD, le principal instrument d’aide extérieure de l’Union européenne (UE). Doté de 19 662 millions d’euros sur sept ans, il mettra l’accent sur le développement humain, en particulier la santé et l’éducation, et sur le développement durable. 20 % des fonds seront alloués aux services sociaux de base et 25 % du nouveau programme thématique pour les biens publics et les défis globaux seront alloués au développement humain et à l’inclusion sociale.
Outre les programmes géographiques (Asie, Asie centrale, Moyen-Orient, Amérique latine et Afrique du Sud) et les programmes thématiques divisés en deux parties, le nouveau règlement ICD comprend un nouveau programme panafricain pour soutenir le partenariat stratégique entre l’UE et l’Afrique, via le financement d’activités trans-régionales, continentales ou globales.
« L’aide extérieure de l’UE représente des opportunités considérables pour les opérateurs français », souligne-t-on à la Représentation Permanente (RP) de la France auprès de l’UE. Son Pôle « Entreprises et Coopérations » vise notamment à orienter les entreprises, ONG (Organisations non gouvernementales), associations ou collectivités régionales dans le dédale des aides communautaires et des nombreux appels d’offres ou à propositions publiées par la Commission européenne. Les appels d’offres concernent des marchés publics (services, fournitures, travaux) tandis que ses appels à propositions invitent les opérateurs à présenter des projets en cofinancement.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles
Pour en savoir plus :
Site de la Représentation permanente auprès de l’Union européenne :
– « L’aide extérieure de l’UE : des opportunités de marchés pour les opérateurs français »
– Contact/organigramme de l’équipe de la RP à Bruxelles