Face à un parterre d’industriels proches de son parti, le 3 juillet dernier à Berlin, la chancelière allemande a plaidé pour une accélération des négociations commerciales Union européenne/États-Unis, se disant « totalement favorable » à un accord. Dénonçant les « faux arguments » avancés par les détracteurs d’un projet qui suscite une hostilité croissante en Allemagne, Angela Merkel a rappelé qu’elle souhaitait voir les modalités du Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP) fixées avant 2015.
Également présents lors de cette réunion, le commissaire au Commerce, Karel de Gucht, et l’ex-représentante américaine au Commerce, Susan Schwab, ont évidemment appuyé cette position. Madame Schwab a déploré la lenteur des négociations et souligné le coût, pour l’UE, d’un rejet de l’accord. « Si on veut protéger les films français et la télévision, alors il faut y mettre le prix », a-t-elle insisté.
Le prochain round de négociations aura lieu à Bruxelles du 14 au 18 juillet. Lors de cette 6e session, les négociateurs poursuivront leurs discussions sur les chapitres relatifs au commerce des biens et services, à la réglementation, aux marchés publics, à la protection de l’environnement et des droits du travail, à l’énergie et aux matières premières, ainsi qu’aux PME.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles