Après des années de crispations « l’heure est à la détente » se félicite-t-on côté européen pour décrire les relations bilatérales avec l’Algérie. Premier signe de dégel : la dernière session du Conseil d’association, en décembre, durant laquelle le gouvernement de l’actuel Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a accepté de s’intégrer dans la « politique de voisinage » européenne et de conclure un « plan d’action » vers une dialogue approfondi sur la gouvernance et la transparence économique. La visite du secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) à Alger – la première depuis 2008 – le 23 décembre dernier, semble confirmer le réchauffement de ces relations. Si l’UpM avait été, jusqu’ici, fortement critiquée par le gouvernement algérien, il serait désormais prêt à s’engager « dans le champ de la coopération euro-méditerranéenne » dixit Mourad Medelci, ministre des affaires étrangères à Alger, soulignant que 2013 « devra être le début de la concrétisation des projets, concernant particulièrement la région maghrébine, dans les domaines notamment de l’énergie, la recherche scientifique, les ressources hydriques et la protection de l’environnement ».