Le 9e round de pourparlers pour un accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Japon s’est achevé vendredi 27 février à Bruxelles. « Les travaux sur la consolidation des textes ont bien avancé dans plusieurs domaines » se félicitait un négociateur européen à l’issue de cette nouvelle session de discussions.
A l’exception du volet ‘propriété intellectuelle’ – incluant les indications géographiques -, tous les chapitres du futur accord étaient au menu de cette rencontre à savoir l’accès au marché, les barrières techniques aux échanges, les règles en matière d’investissement, les mesures sanitaires et phytosanitaires, la coopération réglementaire et la transparence.
Côté européen, les négociateurs ont souligné des « discussions importantes » dans deux domaines prioritaires pour l’UE : les barrières non tarifaires et les marchés publics. « C’est là que nos entreprises rencontrent des difficultés sur le marché nippon », commentait un proche du dossier à la Commission européenne, citant en particulier le marché ferroviaire. En matière de marchés publics « nous espérons procéder à un échange des offres le plus tôt possible », soulignait cette même source.
Les parties ont aussi avancé leurs discussions sur la deuxième liste des mesures non tarifaires nippones dont l’UE souhaite la suppression. Celle-ci inclut une vingtaine de mesures en matière de sécurité automobile et de nombreuses autres dans le domaine de l’alimentation. Les négociateurs se retrouveront pour un prochain round de pourparlers en avril, au Japon. L’objectif reste le même : aboutir à un accord de principe avant fin 2015.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles