En pleine offensive contre les géants technologiques chinois, les Américains se cherchent des alliés et l’Union européenne (UE) se cherche une position commune pour y répondre. Dans le collimateur de Washington ? Des grandes firmes chinoises du secteur des télécommunications, telles que ZTE ou Huawei, accusées de représenter une menace pour la sécurité. Une campagne qui a déjà mené, début décembre, à l’arrestation de la directrice financière de Huawei (et fille du fondateur de l’entreprise) Meng Wanzhou, au Canada, sur ordre des Etats-Unis. Officiellement, les autorités américaines accusent l’entreprise d’avoir exporté des produits vers l’Iran et d’autres pays visés par des sanctions américaines. Officieusement, le groupe de téléphonie est aussi soupçonné par Washington d’être un agent sous couverture du pouvoir chinois.
Une cause entendue au sein des « Five Eyes »
Une cause entendue au sein du groupe des « Five Eyes », l’alliance des services de renseignement des Etats-Unis, de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni. Selon ses membres, il est très probable que Huawei vende du matériel qui servirait à espionner pour le compte du gouvernement à Pékin. Banni des Etats-Unis, le géant chinois n’a plus accès, non plus, aux marchés publics australiens et néo-zélandais…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 309
diffusée le 20 décembre 2018 auprès de ses abonnés
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