L’accord scellé par Bruxelles et Washington cet été pour doubler le quota d’importation de bœuf américain divise les Européens alors que l’administration de Donald Trump maintient la pression sur l’Union européenne (UE). Un aveu de faiblesse alors que les États-Unis refusent toutes les mains tendues par les Européens sur les différents commerciaux ? Un point s’impose au moment où le Parlement européen (PE) doit valider cette mesure.
L’accord scellé cet été alloue une quote-part de 35 000 tonnes (t) au bœuf américain (contre 17 000 t actuellement) sur un quota total de 45 000 t d’importations dans l’UE.
Grand expert des questions agricoles au PE, Eric Andrieu ne décolère pas. «Alors que Trump taxe nos vins, nos fromages, et fait énormément de tort à notre économie, les dirigeants européens augmentent les quotas d’importation de bœuf américain, c’est un non-sens absolu», résume cet élu français, vice-président du groupe des Socialistes et Démocrates (S&D) et membre de la commission de l’Agriculture (Comagri) au PE…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 350
diffusée le 28 novembre 2019 auprès de ses abonnés
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