Quinze mois après son lancement opérationnel, la Commission européenne a présenté, le mardi 29 novembre dernier, les évaluations de son plan d’investissement pour l’Europe, communément désigné ‘Plan Juncker’. Projet phare du président de l’exécutif à Bruxelles, il est destiné à réamorcer la pompe de l’activité économique en Europe en comblant, au moins en partie, le déficit d’investissement évalué entre 600 millions et 1 milliard d’euros. Mais alors que la Commission aimerait prolonger ce plan, à une semaine d’une réunion des ministres des Finances des 28 qui doit en décider, les premières études d’évaluation indépendantes divergent, toutefois, sur son bilan.
FEIS 2.0 vise à doubler la mise et la période
Élaborés par la Commission elle-même, par la Banque européenne d’investissement (BEI) et par le cabinet d’audit Ernst & Young (E&Y), les différents rapports d’évaluation « justifient le renforcement du plan », a annoncé cette semaine Jyrki Katainen, vice-président au sein de l’exécutif européen. Et c’est surtout l’analyse « indépendante » de E&Y qui a été mise en avant par l’équipe Juncker…