A la demande du président français, le commerce figurait au menu du dernier Sommet européen qui s’est tenu à Bruxelles les 19 et 20 octobre, mais si sa pugnacité à payé sur la question des travailleurs détachés*, il a encore du pain sur la planche pour faire avancer sa vision dans le domaine commercial. Alors que la Commission s’est engagée à accélérer son agenda de libre-échange, Emmanuel Macron s’est en effet mis en quête d’alliés au sein du bloc pour faire avancer ses idées sur une politique commerciale plus protectrice. « J’ai souhaité clarifier la position française, rappeler à cet égard (…) la nécessité d’une politique équilibrée entre ouverture et protection pour recréer la confiance dans les échanges commerciaux », s’est-il justifié, lors de la conférence de presse organisée à l’issue du sommet.
Inquiet de voir la Commission « se précipiter » dans la négociation de certains accords de libre-échange, au mépris d’une opposition populaire grandissante, le chef de l’État français a donc à nouveau plaidé pour la définition d’une politique plus cohérente, axée sur la défense des marchés européens et de ses citoyens (…).
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 257
diffusée le 26 octobre 2017 auprès de ses abonnés
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