De quel statut bénéficiera le Royaume-Uni sur la scène commerciale internationale en cas de « Brexit » ? La question a fait couler beaucoup d’encre et alimenté de nombreux débats tout au long de la campagne qui entame désormais sa dernière ligne droite à une semaine du scrutin. Les perspectives incertaines pour les exportateurs et l’impact d’un éventuel « Brexit » pour les investissements dans le pays ont déjà provoqué une grande nervosité sur les marchés financiers. Depuis le 25 mai, date de la parution des premiers sondages annonçant une inversion de tendance de l’opinion britannique en faveur de la sortie de l’Union européenne (UE), la livre sterling a significativement baissé, passant de 1,3175 euro à 1,26 euro, soit un recul de 4,3 %. Si les électeurs votaient majoritairement pour le « leave », cet effet négatif risque de perdurer tant que les incertitudes juridiques et économiques – liées au futur régime des relations entre Londres et Bruxelles – ne seront pas levées…