Le dossier est devenu la bête noire des pays engagés dans des négociations commerciales avec l’Union européenne (UE). Car sur le respect des Indications géographiques (IG), les Européens font preuve de peu de flexibilité et exigent que ce volet, qu’ils considèrent comme un intérêt offensif majeur, soit bien gravé dans le marbre des accords de libre-échange conclus avec les pays tiers.
« Essayez de convaincre les Français, les Italiens ou les Espagnols, que leurs produits ne seront pas protégés sur le marché australien », a ironisé Phil Hogan, le commissaire à l’Agriculture, à l’issue d’une rencontre à Canberra, en février dernier, avec Simon Birmingham, le ministre australien en charge du Commerce. « Les producteurs australiens devront accepter de perdre le droit d’utiliser certains noms européens s’ils veulent profiter des avantages d’un accord global », a-t-il ajouté avant de conclure : « il n’y aura pas d’accord si nous ne sommes pas capables de résoudre ces blocages »…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 318
diffusée le 07 mars 2019 auprès de ses abonnés
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