En déplacement en Chine, le directeur général d’Ubifrance Christophe Lecourtier a confié vouloir que son agence s’engage dans « une logique de résultat » dans un article de ce jour des Echos. Selon lui, si l’objectif d’inciter 20 000 entreprises tricolores à se rendre à l’étranger entre 2009 et 2011 a été atteint par Ubifrance dès la première année, seule une entreprise sur trois réussit à « transformer l’essai » en concluant effectivement des affaires. D’où l’idée d’envisager pour Ubifrance des « mécanismes de rémunération qui soient conditionnés par la réussite de chaque projet ». « Le but, à terme, serait de devenir une sorte de consultant », soulignent Les Echos. « Avec un « écueil bien identifié », poursuit le journal : « lorsqu’on présente des tarifs environ dix fois moins chers que les prestataires privés, il est essentiel de ne pas sortir de son rôle ».