Les chiffres clés
Capitale : Ankara.
Population : 74,82 millions d’habitants (Banque mondiale, 2009).
Nombre de Français immatriculés : 5 766 (au 30.12.09).
Nombre d’entreprises françaises installées dans le pays : 260 (Moci).
PIB/habitant (parité de pouvoir d’achat : 13 7100 USD (Banque mondiale, 2009).
Taux de croissance du PIB : +7,8 % (FMI, 2010).
Taux de chômage : 11,2 % (OIT, octobre 2010).
Coût de la vie – indice Big Mac : 3,89 USD (The Economist, 2010).
Langue : turc.
Religion : musulmane (99 %, essentiellement sunnite).
Monnaie : nouvelle lire turque (YTL).
Décalage horaire : UTC +2 (+3 l’été).
Régime politique : république séculaire de type parlementaire.
Marché du travail : ce qu’il faut savoir
La Turquie a enregistré une croissance économique de 7,8 % en 2010, effaçant la récession de l’année antérieure
(-4,7 %), et le pays conserve un potentiel de croissance. Les filiales de sociétés françaises représentent la principale possibilité d’expatriation. Autre voie : l’enseignement dans les établissements turcs francophones, sous condition et après agrément des autorités (matières : français, langues étrangères, mathématiques, notamment). Hors filiales françaises et enseignement, les possibilités sont limitées. D’abord, en raison de restrictions légales : le secteur public est fermé aux ressortissants français, de même que les professions du droit et de la santé en raison de l’absence d’équivalence des diplômes. Et Il y a une offre locale de cadres et d’ingénieurs.
Le cadre légal du travail
Salaire annuel minimum : 4 620 euros.
Nombre d’heures travaillées par an : 1 918 heures par personne qui travaille (2004).
Durée de la période d’essai/du préavis : officiellement, 3 mois.
Emploi à temps partiel/total : 11,1 % (OCDE, 2009)
Rémunérations, avantages et impôts : sécurité sociale, assurance maladie privée, véhicule de fonction (généralement pour les postes de cadres), déjeuner, téléphone mobile et ordinateur portable (parfois), congés (en fonction de l’ancienneté). En 2008, le taux de l’impôt sur le revenu des personnes physiques variait entre 15 % et 35 %.
Comment trouver un emploi
Formalités d’emploi
Le permis de travail est délivré soit par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale, soit par les consulats turcs dans les pays étrangers. Quand on prend un poste en Turquie, l’employeur demande généralement une visite médicale.
Dossier de candidature type
Lettre et CV en turc et en anglais. L’envoi par Internet est très apprécié.
conseils pour le CV
CV d’une ou deux pages.
En haut à gauche, coordonnées, études et langues (niveau). En dessous, postes occupés en ordre chronologique inversé, avec coordonnées de l’entreprise, descriptif du poste, résultats obtenus chiffrés. En dernier : publications, loisirs/centres d’intérêt. Ajouter éventuellement les références.
Les secteurs qui recrutent
Produits de grande consommation, nouvelles technologies et télécommunications, services (santé, assurances, droit, logistique, banque, tourisme, conseil), industrie (automobile, agroalimentaire, produits chimiques, énergie, BTP), finance.
– Conseils pratiques pour être embauché –
Rompus aux contacts internationaux, les Turcs réagissent en Occidentaux. Le premier contact est souvent plus distant que chaleureux ou enjoué. La poignée de main est d’usage, mais sans trop d’insistance. Les mouvements de la tête sont à interpréter : une inclinaison vers le bas est un acquiescement, une projection en arrière ou un haussement des sourcils, une négation ou un refus et un balancement de gauche à droite, un signe d’incompréhension.
Il est recommandé d’être ponctuel à l’entretien et d’adopter une tenue correcte. Se présenter, expliquer brièvement les responsabilités assumées et dans lesquelles on a réussi. L’obtention d’un emploi dans le secteur privé requiert la connaissance du turc. La connaissance de l’anglais et de l’allemand peut être un atout.
Meilleurs sites d’emploi
Comité consulaire pour l’emploi et la formation professionnelle.
Les réseaux professionnels qui marchent
Associations d’anciens élèves, associations professionnelles, chambres de commerce turque ou internationales. Réseaux Internet : Linkedln, Facebook, Xing, Plaxo et divers e-groupes.
Sources : Aims International Turkey, Maison des Français de l’étranger, Pôle emploi international.