Compte tenu de l’environnement économique et politique difficile – risque de non-transfert relativement élevé avec 4/7 selon Credendo – et de l’impossibilité de recueillir des informations fiables sur les entreprises serbes, ne pas prendre de risque : exiger soit un paiement d’avance, soit un crédit documentaire confirmé ou essayer de faire garantir par un assureur-crédit.
En cas de créances sécurisées, essayer de les céder à des forfaiteurs, les principaux d’entre eux couvrant la Serbie l’un sur un an, l’autre sur deux ans. Comme dans de nombreux pays, les délais de paiement se sont nettement dégradés depuis la pandémie, plus particulièrement pour les transactions avec le secteur public.
Concernant les défaillances, une nouvelle loi sur les faillites est entrée en vigueur le 25 décembre 2017 et il faudra attendre encore quelques années pour en apprécier l’impact, même si l’on a constaté des baisses sensibles sur 2020 et 2021.
Aucune information fiable n’existe quant à l’évaluation des défaillances pour 2022 et 2023.
Grande prudence dans les transactions à venir.
Sécuriser au maximum vos transactions.