Pas de changement significatif de notre appréciation des risques d’impayés au Mexique pour cette nouvelle édition. Rappelons que ce n’est pas en soi le mauvais comportement payeur des entreprises mexicaines qui est en cause, mais plutôt une grande fragilité du système bancaire, les banques finançant très peu les PME, au profit des grandes entreprises…
Attention également aux filiales de banques espagnoles très touchées par la crise en Europe et plus particulièrement en Espagne.
Aussi, il est recommandé d’être très vigilant et d’agir le plus rapidement possible dès qu’un retard apparaît. D’autant plus que pour les transactions commerciales internationales, la prescription est de quatre ans. Par ailleurs, dans le contexte de récession américaine des années passées et encore plus pendant le mandat de Donald Trump (montée des velléités de protectionnisme, renégociation du traité de libre-échange avec la signature en 2018 de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique/ACEUM…), la forte dépendance des entreprises mexicaines vis-à-vis des États-Unis a considérablement affaibli leur trésorerie. Ajoutée aux restrictions du crédit bancaire, cette situation a entraîné une vague de retards de paiement et de défaillances d’entreprises.
La plus grande prudence est donc recommandée dans les transactions commerciales avec les opérateurs de ce pays. Notons qu’il existe une procédure de sauvegarde dans le cadre de la loi sur les faillites (révision datant de 2014).