Pas de changement notable pour 2022. Au contraire, la situation de ce pays se détériore un peu plus chaque année dans la mesure où la situation sécuritaire et la situation économique et financière restent extrêmement dégradées et fragiles, après avoir connu une courte et légère amélioration. Attention également au fait que dans le cadre de la relance de l’économie, la Trade Bank of Iraq(TBI) « délègue » à des banques privées l’ouverture des crédits documentaires : la qualité s’en est ressentie, hélas, et les délais d’émission se sont allongés. Phénomène également fréquent depuis quelques années : parmi les documents exigés par les banques, des certificats d’inspection sur site, certificats bien évidemment émis par des entreprises peu disponibles et allongeant ainsi les délais de collecte des documents. À refuser lors de la négociation commerciale.
L’Irak reste un des risques pays les plus élevés pour les exportateurs. Ne travailler que sécurisé à 100 % (sécurité de paiement bancaire ou assurance-crédit). Sinon, s’abstenir. Car comme on peut s’en douter, il n’y a aucune possibilité de recouvrer par voie judiciaire une créance impayée en Irak.
Pour suivre l’évolution des différentes mesures prises par la communauté internationale (Onu, Union européennes) voir le site du Trésor : https://www.tresor.economie.gouv.fr/servicesaux-entreprises/sanctionseconomiques/irak dernière mise à jour le 13 septembre 2022.