La Croatie, qui est entrée dans l’Union européenne le 1er juillet 2013, est classée 3 sur 7 sur l’échelle des risques de non-transfert établie par Credendo, ce qui est une évaluation moyenne.
Reste à voir l’impact qu’aura son entrée dans l’euro début janvier 2023.La très forte explosion des défaillances d’entreprises observée en 2015 et 2016, est vraisemblablement due à l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les faillites, qui, entre autres, a intégré les autoentrepreneurs. C’était d’ailleurs le constat fait par Coface pour l’année 2017 : l’assureur-crédit parlait de flambée de 40 % à l’époque ! Ces deux dernières années ont montré une tendance à la baisse, due à la fois aux mesures prises par le gouvernement pour soutenir les entreprises durant la pandémie, dont la fermeture temporaire des tribunaux. On constate en revanche une dégradation des retards de paiement et si les opérations ne sont pas sécurisées, ces retards peuvent aller jusqu’à 60 jours.
La ponctualité des paiements n’est pas facilitée, pour les entreprises croates, par la pénurie de devises : si le nombre d’impayés avec l’étranger est faible en Croatie, il est cependant conseillé d’essayer de se renseigner sur la solvabilité de ses clients (très aléatoire), voire de s’assurer ou d’obtenir le bénéfice d’un crédit documentaire ouvert par une des principales banques, et confirmé de préférence par une banque de premier rang.
Pour se protéger, il est impératif de verrouiller par écrit tous les points importants d’une négociation. Et, bien évidemment, soit d’obtenir un contrat en bonne forme, soit de faire approuver par écrit les conditions générales de vente.