Le spécialiste français des risques de santé et sécurité International SOS, et le cabinet britannique Control Risks, expert en gestion des risques politiques, sécuritaires et d’intégrité (compliance, fraude) ont publié le 22 novembre leur nouvelle carte du monde interactive Travel Risk Map 2017, fournissant les dernières évaluations mondiales des risques médicaux et de sécurité pour informer les voyageurs et les expatriés sur les menaces actuelles auxquelles ils peuvent s’exposer.
Les niveaux de risques de sécurité en voyage définis par International SOS et Control Risks. Ils sont basés sur des facteurs incluant les violences politiques (dont le terrorisme, les insurrections, les troubles d’origine politique et les guerres), les troubles sociaux (dont les violences sectaires, communautaires et ethniques) ainsi que la petite criminalité et la criminalité violente. D’autres facteurs, comme la stabilité des infrastructures de transports, l’état des relations industrielles, l’efficacité de la sécurité, les services d’urgence et l’exposition du pays aux catastrophes naturelles sont aussi pris en compte « s’ils sont d’une magnitude suffisante pour impacter l’environnement global des risques pour les voyageurs », précisent International SOS et Control Risks.
Parallèlement au lancement de la carte Travel Risk Map 2017, consultable en ligne sur www.internationalsos.com/travelriskmap, International SOS et Control Risks publient les résultats d’un sondage réalisé par Ipsos MORI auprès de plus de 1 000 décideurs, responsables de la maîtrise des risques voyage dans 75 pays, représentant plus de 500 000 voyageurs dans le monde.
Le sondage révèle que 80 % des responsables organisations interrogés ont modifié leurs itinéraires de voyage en 2015 du fait des risques santé et sécurité. Près de la moitié des répondants à l’enquête (48 %) ont déclaré que leur organisation a augmenté en 2015 ses investissements pour prévenir ces risques. De plus, 47 % des personnes interrogées estiment que ces investissements continueront d’augmenter en 2017. La moitié des responsables d’organisation (50 %) affirme qu’elle va renforcer ses mesures de sécurité pour maîtriser ces risques. Mais seuls 20 % des sondés prévoient d’investir dans des systèmes de communication de crise.
Le sondage relève également les difficultés rencontrées par les organisations qui opèrent à l’étranger, et ou y envoient en déplacement leurs collaborateurs dans la maîtrise des risques. Ainsi, presque la moitié (49 %) des personnes interrogées cite comme principale difficulté pour maîtriser les risques « former les collaborateurs sur les risques voyage » et 47 % « communiquer pendant une crise ».
Autre constat, les responsables d’organisation ciblent en priorité les risques sécurité avant les risques santé. Les inquiétudes principales sont liées aux attaques terroristes (71 %), suivies par le virus Zika (49 %) et les troubles civils (46 %). Les problèmes d’accès aux soins ou les accidents de la route sont cités par seulement 15 % des répondants. Mais pour le docteur Philippe Biberson, directeur médical à International SOS : « Il est important que les entreprises se familiarisent aux risques santé associés au voyage et prennent des mesures pour maîtriser ces risques ».
Venice Affre
Pour en savoir plus :
Consultez la carte Travel Risk Map 2017 : https://www.internationalsos.com/travelriskmap