Peut-on
faire des études à l’étranger et continuer de bénéficier de la
protection sociale française, sachant que la couverture santé d’un
étudiant s’interrompt dès lors qu’il quitte la France ?
Quelque
75 000 étudiants en situation de mobilité internationale (données 2009),
dont un tiers environ au titre du programme Erasmus, sont concernés par
cette question à laquelle la Caisse des Français de l’étranger (CFE),
répond positivement. L’adhésion à l’organisme de sécurité sociale dédié
aux Français installés à l’étranger leur garantit la même protection
qu’en France, pour un montant trimestriel de cotisation de 132 euros
(hors options).
En outre, la CFE a noué des partenariats avec des
assurances complémentaires dont la liste est consultable sur son site
www.cfe.fr (onglet « Nos partenaires »).
Elle propose des «
offres packagées », incluant la sécurité sociale, la complémentaire
santé et d’autres garanties (assurance rapatriement notamment). « Un
seul interlocuteur, une seule adhésion, un seul remboursement », met-on
en avant à la CFE. Avec La Mutuelle des étudiants (LMDE) par exemple,
elle a conçu une couverture santé qui permet le remboursement de
prestations dans le monde entier. Etud’Expat, c’est son nom, intervient
quelle que soit la nature de la dépense (soins d’urgence, soins
accidentels, mais aussi l’ensemble des soins courants). Elle inclut,
entre autres, un guichet unique de remboursement (sécurité sociale et
complémentaire santé), le tiers payant en cas d’hospitalisation en
France ou à l’étranger, une assistance rapatriement, etc.
Avec
Novalis Mobilité et Welcare, la CFE a mis en place le pack Expat’CFE
Student. « L’objectif est d’assurer aux étudiants une continuité avec le
régime français de protection sociale afin qu’ils ne perdent pas leur
couverture », explique Alexis de Saint-Sabin, directeur commercial
international du groupe Novalis Taitbout. Le pack Expat’CFE Student est
réservé aux étudiants de nationalité française et aux ressortissants
d’un État appartenant à l’espace économique européen (EEE), Suisse
comprise, qui étaient déjà affiliés à la sécurité sociale avant leur
expatriation. En effet, « nous ne faisons pas de couverture au premier
euro », explique Alexis de Saint-Albin (lorsque l’organisme assureur
rembourse l’assuré dès le premier euro dépensé. Ce type de solution est
proposé aux personnes qui n’ont aucun système de protection sociale).
Sylvette Figari
Pour plus d’infos : www.cfe.fr