D’un pays à l’autre, la communication peut prendre des formes différentes. S’il est possible de jouer un peu sur l’image glamour de la France, il ne faut toutefois pas mettre trop en avant son côté latin et se rappeler qu’il s’agit d’une situation de business. Voici quelques indices pour améliorer ses premiers pas de communicant sur un salon à l’étranger.
Au Royaume-Uni
Ne soyez pas choqué si on vous demande de payer pour faire paraître une information sur votre offre dans la partie « Nouveautés » d’une publication professionnelle. Environ 20 % de la presse professionnelle pratiquent les « frais de séparation de couleurs » (Colour separation fees), qui vont de 90 à 300 livres sterling. Ils ont pour but de compenser la chute des recettes publicitaires.
En Chine
Il faut communiquer de préférence également en chinois. Le marché étant très concurrentiel, il est important de montrer sa différence en veillant à bien faire protéger sa marque, son nom… Que vous entriez sur le marché par Shanghai, Canton ou d’autres villes, votre communication sera diffusée nationalement, mais il est préférable d’initier une action spécifique à Pékin, puisque la plupart des rédactions sont dirigées depuis Pékin.
Au Japon
Une des difficultés est la langue, car l’anglais et ses subtilités ne sont pas bien maîtrisés. Mieux vaut faire traduire les informations en japonais par un cabinet de traduction de qualité. La communication avec la presse japonaise se fait impérativement en japonais, sauf quelques rares exceptions. Tout ce que vous laissez à vos interlocuteurs est analysé, disséqué, étudié de fond en comble, il est donc indispensable d’être très précis, et de prévenir des moindres changements. Enfin, l’échange de cartes de visite (meishi) est un rituel. Le but de cet échange est d’acquérir le maximum d’informations sur les personnes avec qui l’on va entamer une conversation, qu’elle soit d’affaires ou non. D’où le soin qu’il faut prendre dans la précision des titres, et également dans leur traduction (les meishi sont bilingues pour le business international) afin que votre interlocuteur soit précisément renseigné sur votre statut hiérarchique. D’où également le respect que l’on doit apporter au maniement des cartes de visite : une véritable petite cérémonie entoure cet échange.
Nathalie Bloch-Sitbon
Se faire assister
Il n’est pas toujours facile de dégager suffisamment de temps pour se plonger dans une stratégie de communication lorsqu’on prépare un salon. Les agences internationales comme les pôles communication presse d’Ubifrance connaissent à la fois les différents marchés des pays ciblés et les journalistes locaux, ce qui permet de gagner en efficacité.
Si votre budget est modéré ou si vous souhaitez être intégré dans une communication plus globale orientée autour des entreprises françaises exposantes, n’hésitez pas à faire appel à Ubifrance qui offre un important catalogue de prestations et de services. Celui-ci couvre la rédaction, la traduction et la diffusion d’un communiqué de presse, l’organisation d’une conférence, ou encore le kit export qui permet de présenter son entreprise et son offre à l’étranger à travers un support opérationnel. Les tarifs d’Ubifrance sont souvent très compétitifs.
Plus d’infos : www.ubifrance.fr
Pensez également à rechercher les formules de financement qui permettent aux entreprises d’adapter leurs supports de communication à l’export. Renseignez-vous par exemple sur l’assurance-prospection gérée par Coface pour le compte de l’État, qui peut couvrir ces frais s’ils sont prévus dans le cadre d’un plan de prospection défini et validé, ou encore sur le prêt pour l’export d’Oséo, qui peut contribuer à financer la traduction de votre site.
Plus d’infos : www.coface.fr (aller sur « Procédures publiques ») ; www.oseo.fr (aller sur « International »)