Premier succès
Une filiale en Pologne
Pour l’ouverture de son deuxième bureau à l’étranger, en 2004, Octave Klaba s’expatrie huit mois à Wroclaw pour former l’équipe et structurer la filiale polonaise. Car même s’il s’agit du pays d’origine des Klaba, « nous avions acquis la conviction qu’un ancrage local et culturel était indispensable », insiste-t-il. De huit personnes au départ, la filiale polonaise compte désormais 24 salariés. Elle est la seule filiale à disposer d’un bureau d’étude qui travaille en collaboration avec le siège. C’est forte de ce succès que l’équipe espagnole est partie s’installer à Madrid pour réellement démarrer la filiale ibérique. En effet, en 2003, OVH avait tenté, sans succès, d’aborder le marché espagnol depuis Roubaix.
Premier échec
Marché trop étriqué de Lituanie
Composée de trois personnes, la 13e
filiale d’OVH a ouvert ses portes début 2010 à Vilnius. Mauvaise pioche :
ce petit pays de 2 millions d’habitants accuse de véritables retards
techniques et culturels. Par exemple, le paiement par carte bancaire y
est très peu développé. Les pratiques de la population en matière
d’utilisation d’Internet sont très en deçà des attentes d’OVH. Malgré
cet échec relatif, l’hébergeur maintient l’équipe en activité, estimant
qu’une présence dans un pays satellite (et où l’on parle russe), est un
bon moyen d’aborder le marché russe. Car « en Russie, il n’y a pas de
garanties de bon fonctionnement d’une filiale », estime Henryk Klaba.