Comme par le passé avec l’Agence française pour les investissements internationaux (Afii), nous avons «des relations étroites avec Business France », l’agence née le 1er janvier de la fusion entre l’Afii et Ubifrance, « mais nous sommes d’abord une association privée dont les membres sont des grands patrons qui sont nos ambassadeurs économiques », expliquait, en réponse à la Lettre confidentielle, Pierre Simon, le président de Paris-Ile de France Capitale économique, lors de la présentation avec KPMG de la 3e édition, le 3 mars, de « L’observatoire des investissements internationaux ».
De façon concrète, quand Business France organise des missions, Paris-Ile de France Capitale économique, association créée il y a vingt ans par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP), y participe pour promouvoir l’investissement dans la région. A l’inverse, explique Pierre Simon, ancien président de la CCIP (2005-2010), « quand nous menons des rounds à l’étranger avec les patrons, nous demandons à Business France de présenter les éléments positifs du dispositif français pour l’investissement ».
A l’étranger, l’interlocuteur de Paris-Ile de France Capitale économique, c’est l’ambassadeur, et sa direction se réjouit du rôle qu’il joue dans le cadre de la diplomatie économique mise en place par Laurent Fabius. « Le seul patron, c’est l’ambassadeur et il n’est plus nécessaire de passer par Paris », s’est ainsi félicité Chiara Corazza, directeur général de l’association. Pierre Simon a salué également le rôle de coordination des ambassadeurs, qui « réunissent le conseiller commercial ou le représentant de Business France » pour favoriser les investissements internationaux dans l’Hexagone. Une mission que leur a confiée le ministre des Affaires étrangères et du développement international (Maedi), et sur laquelle ils sont désormais évalués. Ils doivent «produire des résultats. Ils sont notés aussi pour cela », a rappelé Pierre Simon.
François Pargny