Le réseau international de la communauté French Tech, qui regroupe entrepreneurs et acteurs publics et privés du numérique, vient de s’enrichir d’une poignée de nouveaux « hubs ». La Mission French Tech (MFT), placée auprès du ministère de l’Economie, de l’industrie et du numérique, a en effet accordé le 29 janvier son label aux projets de French Tech Hubs d’Abidjan et de Cape Town pour l’Afrique subsaharienne, de Montréal pour l’Amérique du nord, de Hong Kong pour l’Asie et enfin de Barcelone et Londres pour l’Europe de l’Ouest.
Ces nouvelles labellisations ont été annoncée à l’occasion de la cérémonie des voeux de la French tech, en présence du ministre Emmanuel Macron. Elles portent à 11 le nombre de ces « hubs » à l’étranger. San Francisco, New York, Israël, Moscou, Tokyo ont en effet été labellisés ces derniers mois.
Le 29 janvier, a été également lancé le nouveau site portail de ces « hubs » –hubs.lafrenchtech.com/-, qui recense et cartographie le réseau à l’étranger et présente également les « communauté » French tech, soit des regroupements d’acteurs qui sont candidats au label de hub. Une dizaine de ces « communautés French tech », en Amérique du nord et du sud (Brésil, Chili) mais aussi en Asie du Sud-Est et en Europe ont vocation à devenir ainsi des « hubs ».
A la différence des « communautés », rappelle-t-on à la MFT, les « hubs » correspondent à des projets répondant à un cahier des charges précis établi par la MFT. Dans le détail, ces projets doivent avoir pour ambition de créer et structurer les communautés locales French Tech francophiles et aussi de faciliter le développement des startups françaises à l’étranger.
Dans ce dernier objectif, selon les précisions apportées par la MFT, ces French Tech Hub doivent se doter d’un site Internet portail présentant la cartographie des acteurs de leur écosystème et s’appuyer sur « un pool de mentors » -entrepreneurs, investisseurs, dirigeants d’entreprises- « attestant d’une bonne connaissance de l’écosystème local et capable d’aiguiller ou de conseiller gratuitement les entrepreneurs français entrant sur le territoire ». Ils doivent aussi s’engager à « faire découvrir la French Tech aux acteurs locaux (investisseurs, entreprises, entrepreneurs, cadres, incubateurs, accélérateurs, média) et les aider à saisir les opportunités qu’offre la France : recrutement de talents, opportunités d’investissement, de création d’entreprise, sourcing de startups, etc. »
En résumé, le label est réservé aux projets de French Tech Hubs « portés par une communauté d’entrepreneurs et d’investisseurs français implantés dans le territoire », soutenu par les pouvoirs publics français localement (Ambassades et consulats, Business France,etc.) et répondant au cahier des charges de la MFT.
C.G