La construction de la future centrale nucléaire sur le site de Hinkley Point C au Royaume-Uni devrait bientôt pouvoir commencer, d’après une annonce faite par EDF le 21 octobre, le site a obtenu les licences d’exploitations requises, en effet, des accords-cadres professionnels ont été mis en place et le gouvernement britannique a donné son autorisation pour lancer la construction.
Les travaux préparatoires du projet Hinkley Point C, rapporte l’énergéticien français dans un communiqué, ont bien avancé et un accord de principe a été obtenu sur le contrat d’investissement pour la future centrale. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique et industriel rassemblant EDF, Areva, CGN (China General Nuclear Corporation) et CNNC (China National Nuclear Corporation). La finalisation des accords régissant l’entrée au capital des partenaires industriels est l’une des dernières étapes clés avant la décision finale d’investissement.
Leader mondial sur le marché des produits et services nucléaires, Areva est un partenaire historique d’EDF. Au Royaume-Uni, Areva a acquis une position significative sur les marchés du combustible, des services et de l’aval du cycle. En collaboration avec EDF, Areva a obtenu la certification de sa technologie EPR par les autorités de sûreté britanniques, positionnant l’EPR comme le seul réacteur de troisième génération certifié au Royaume-Uni.
EDF et Areva travaillent avec CGN et CNNC depuis 30 ans dans le domaine de la construction et de la gestion opérationnelle de centrales nucléaires aux normes internationales.
Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, et Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur ont salué la décision prise des autorités britanniques de confier à EDF, Areva, Alstom et à leurs partenaires la construction de deux EPR sur le site d’Hinkley Point.
Le ministre de l’Economie, à qui le président de la République avait confié le suivi et la coordination de l’offre nucléaire française au Royaume-Uni, souligne le caractère stratégique de cet accord. D’un montant de 18,5 milliards d’euros, dont 16,5 milliards d’euros de coût de construction, il constitue un symbole de la coopération bilatérale franco-britannique, rapporte un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances.
Le projet marque également une étape clé dans la stratégie énergétique bas-carbone britannique qui prévoit le renouvellement d’une grande partie du parc nucléaire à l’horizon d’une dizaine d’années.
V. A.
Pour en savoir plus :
http://hinkleypoint.edfenergyconsultation.info/