La Shell Petroleum
Development Company (SPDC, coentreprise de Shell au Nigeria) a décrété le 23
août une « clause de force majeure » sur une partie de ses
exportations de pétrole au Nigeria. Cette mesure intervient après plusieurs actes
de sabotage ayant causé des fuites des oléoducs, a indiqué la compagnie
anglo-néerlandaise dans un communiqué. La restriction s’applique aux exportations
de brut léger à partir du terminal de Bonny, dans le delta du Niger,
« pour la fin du mois d’août ainsi que les mois de septembre et
octobre ». La clause de force majeure permet à l’industriel de suspendre ses
livraisons de pétrole, à la suite d’événements imprévus, sans encourir de
pénalités, informe l’AFP.