États-Unis : heureux automobilistes et transporteurs routiers américains. Le prix du gallon d’essence (1 gallon = 3,785 litres) est en baisse depuis deux mois et atteint actuellement 3, 25 dollar en moyenne (et inférieur à 3 dollars dans 14 États), soit un peu moins d’un dollar par litre, autrement dit, au taux de change actuel, à peine 0,9 euro… A comparer aux prix affichés dans les stations services en France, plutôt entre 1,7 et 1,9 euro/litre pour le SP95-E10 ! D’après Bloomberg, « des prix à la pompe moins chers ne sont pas vraiment de bonnes nouvelles dans la lutte pour ralentir le réchauffement climatique, mais ils sont probablement bien accueillis par le président Joe Biden, dont la campagne de réélection a été basée en partie sur la résilience de l’économie pendant la pandémie ». D’autant que les économies réalisée par les Américains sur les prix du carburant se sont retrouvées dans leurs achats de consommation : de même source, durant le Black Friday, leurs dépenses en ligne ont atteint le montant record de 9,8 milliards de dollars !
Liban : contrairement à ce que l’on pourrait penser compte tenu de la passe très difficile que traverse l’économie du pays, les entreprises françaises restées présentes au Liban affiche un dynamisme étonnant : selon une étude réalisée par la CCI France Liban et le SER (Service économique régional), elles sont au nombre de 50, pour la plupart des filiales de grands groupes français, implantées dans des secteurs variés, et emploient 6 300 Libanais. En outre, signale François Sporrer, chef du SER, dans un post sur linkedin, leur nombre serait en augmentation et elles continueraient à recruter ! Le top 5 des employeurs ? CMA CGM, en train d’ investir dans le port de Beyrouth, arrive en tête, suivi de Publicis, Accor, TotalEnergies et Nexans (Liban Cables). Si le premier secteur en termes de nombre de sociétés est celui des services (22 %), l’énergie représente 12 %, le BTP et l’agroalimentaire 10 % chacun et le numérique 8 %. Pour en savoir plus, consultez l’étude en ligne sur le site du trésor : cliquez ICI.
Algérie : signe que les échanges entre le sud de la France et l’Algérie sont dans une belle dynamique, DHL vient d’inaugurer une nouvelle liaison aérienne directe entre les aéroports de Marseille et d’Alger. D’après un communiqué de l’expressiste allemand, un vol quotidien permet d’acheminer, du lundi au jeudi, documents et colis à J+1, sous réserve des délais douaniers spécifiques.
Sucre : La confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) craint une déstabilisation du marché européen du sucre. L’UE a en effet levé en juillet 2022 les droits de douanes et les quotas sur les produits agricoles en provenance d’Ukraine afin de soutenir l’effort de guerre de Kiev. Les importations depuis ce grand producteur de betteraves sucrières sont passées de 20 000 à 400 000 tonnes cette année et pourraient atteindre 700 000 tonnes lors de la prochaine campagne. Nicolas Rialland, directeur général de la CGB, rapporte le site Terre-net, s’est ouvertement inquiété de cette concurrence lors de la présentation des résultats du secteur pour 2023. « On demande une gestion plus dynamique de ces importations de sucre ukrainien, soit avec un contingent, soit via l’exportation de ce sucre vers les pays tiers », a-t-il détaillé.
Réalité augmentée et virtuelle : Le marché européen de la réalité virtuelle et augmentée devrait croître de 22,4 % par an jusqu’en 2027 selon les projections du cabinet IDC, l’e-commerce et l’industrie fournissant les principaux débouchés à ces nouvelles technologies en pleine expansion. A ce rythme, le chiffre d’affaires du secteur devrait atteindre 8,4 milliards de dollars (7,6 milliards d’euros).
Décarbonation : Selon un rapport du fonds de capital-risque britannique Atomico, le secteur de l’énergie et de la décarbonation est celui qui a attiré le plus d’investissements cette année, devant ceux de la santé et du logiciel. Les start-up du carbone ont en effet capté 27 % des montants investis. Ce bond des capitaux investis dans la transition énergétique contraste avec l’atonie du capital-risque européen en 2023. Atomico l’évalue à 45 milliards de dollars, contre 82 milliards en 2022. Selon le rapport, la décarbonation a également bénéficié du ralentissement des investissements dans les fintechs.