Chine : les autorités de Pékin viennent encore de resserrer leur politique de change pour endiguer la dépréciation du Renminbi (- 4,3 % vis à vis du dollars sur un an, – 10,1% vis à vis de l’euro) : les entreprises chinoises devront désormais obtenir une autorisation de la banque centrale pour acheter du dollar au-delà de 50 millions USD. Par ailleurs, les taux interbancaire ont été alignés sur ceux des Etats-Unis. Si ces mesures semblent opportunes, il y a un revers à la médaille : « cela risque aussi de renforcer les difficultés du secteur immobilier en augmentant les coûts d’emprunt aux entreprises » prévient le consultant spécialiste du change DeftHedge dans sa note de marché du 18 septembre.
Volailles : la décision, prise par le gouvernement le 17 juillet dernier, de vacciner les canards contre la grippe aviaire n’a pas rassurer tous les marchés. Un article des Echos, relève en effet que quatre pays – Japon, Taïwan, Hong Kong, Canada– ont d’ores et déjà fermé leurs frontières aux palmipèdes tricolores par prudence. « La vaccination n’agit visiblement donc pas comme un gage de sécurité dans les relations commerciales : l’idée couramment répandue est que quand un pays vaccine ses animaux, c’est qu’il fait face à des problèmes sanitaires », estime le quotidien économique. Au Japon, si les foies gras ne sont pas concernés, l’interdiction porte sur toutes les volailles à compter du 1er octobre.
Vins : selon les données publiées le 14 septembre par Agreste la France devrait devenir le plus gros producteur mondial de vin avec 45 millions d’hectolitres, passant devant l’Italie, reléguée au deuxième rang. Les deux pays font face a des problèmes de surproduction. Le bordelais s’apprête ainsi à arracher de la vigne et à distiller une partie de sa production.