Chine : Pékin a demandé l’ouverture de consultations avec les Etats-Unis dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l’OMC au sujet des mesures américaines qui, selon elle, imposent un droit additionnel de 10% sur les importations en provenance de tous les partenaires commerciaux à compter du 5 avril, et un droit additionnel de 34 % sur les importations en provenance de Chine qui prend effet le 9 avril.
Or : Valeur refuge par excellence, le précieux minerai bénéficie de la crainte d’une récession mondiale sur fond de guerre commerciale planétaire. Son cours a dépassé pour la première fois le seuil des 3 000 USD (à 3020 USD) sur les marchés asiatiques mercredi 9 avril alors que le cours mondial atteint 3 045 USD.
Fret maritime : Alors que la suractivité du trafic Asie-Etats-Unis a fait remonter les taux sur cet axe avant l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains et une probable baisse dans la foulée, les taux entre l’Asie et l’Europe continuent de reculer en raison de la faiblesse des échanges et des surcapacités. « Avec des volumes mondiaux en recul de 13,6 % entre janvier et février, et une baisse de 17,4 % des importations en Amérique du Nord, le risque d’une contraction sévère du commerce mondial plane, s’inquiète Le chargeur, la newsletter du commissionnaire de transport Ovrsea. Sea-Intelligence n’exclut pas un scénario à la 2009, lorsque la crise financière avait entraîné une chute de 9 % du volume conteneurisé mondial. »
Semi-conducteurs : Le marché mondial des puces a généré près de 700 milliards de dollars (Md USD) de chiffre d’affaires l’année dernière, en hausse de 21 % en glissement annuel. Il devrait enregistrer une croissance d’environ 10 % au cours de l’année et atteindre 1 000 Md USD d’ici 2029-2030, estime une étude d’Allianz Trade. Les revenus futurs devraient être principalement tirés par l’intégration progressive d’outils d’IA générative dans les appareils électroniques (+ 8 % sur la période 2024-2028 pour les appareils portables) et les solutions informatiques (+ 12 %), mais aussi par la 5G dans la téléphonie mobile (+ 12 %) et par une envolée des investissements dans les centres de données (+ 15-20 %).
E-commerce : Les e-commerçants européens mettent le cap sur l’international. 80 % des répondants du baromètre de Toluna-Harris Interactive pour la Fevad et LSA, anticipent le développement de leur activité internationale, un taux jamais atteint depuis son lancement, tandis qu’aucun d’entre ne l’envisage en recul. 46 % des dirigeants français citent l’international en première place de leurs priorités d’investissements. Leurs destinations préférées sont la Belgique, l’Espagne suivie de l’Allemagne qui, cette année, passe devant l’Italie. La France est par ailleurs la destination préférée des Italiens et des Allemands tandis qu’elle occupe la deuxième place chez nos voisins espagnols et belges.
Transport aérien : En hausse de 11 % en un an, les surcoûts engendrés par les réglementations européennes en matière d’environnement et de fiscalité ont coûté 9,9 milliards d’euros (Md EUR) aux principales compagnies aériennes en 2024, pointe une étude du cabinet Steer citée par Les Echos. Le surcoût total, incluant les coûts d’inefficacité en Europe dus au morcellement du contrôle aérien, le surcoût total atteint 15,5 Md EUR, soit une moyenne de 30 euros par passager.
Plastique : L’Union européenne a adopté un nouveau règlement sur les microplastiques dans les transports, y compris en mer, devant permettre de réduire les pertes de granulés plastiques jusqu’à 74 %. Les acteurs économiques et les transporteurs devront par exemple s’assurer que la qualité de l’emballage utilisé est bonne et cesser de l’utiliser s’il ne l’est pas. Pour contenir les déversements, ils devront utiliser des dispositifs de captage tels que des bacs de déversement, et lorsque le nettoyage est nécessaire, ils devront utiliser des aspirateurs d’une capacité suffisante. La Commission a plaidé avec succès pour limiter les obligations de certification aux entreprises traitant plus de 1 500 tonnes de granulés plastiques par an. En dessous de ce seuil, seule une autodéclaration sera exigée. En outre, les petites entreprises bénéficieront d’une assistance spéciale pour les aider à se conformer à ce nouveau règlement.