Chine : Actuellement en déplacement en Chine, la ministre déléguée en charge du Commerce extérieur Sophie Primas, a assuré avoir tenu un discours « extrêmement ferme » à son homologue chinois. Elle a ainsi déclaré lundi 4 novembre que les négociations restaient « clairement ouvertes » avec Pékin sur les surtaxes douanières chinoises visant le cognac, sans écarter l’option d’une réplique de Paris. « Nous ne sommes pas dans une escalade de guerre commerciale et donc il faut rentrer en négociation », a-t-elle relevé. Suite à la mise en place de droits de douane compensatoires sur les véhicules électriques chinois par l’Union européenne (UE), la Chine a en effet décidé, par mesure de rétorsion, d’imposer elle aussi des surtaxes sur les eaux-de-vie européennes, dont le cognac. Pékin a par ailleurs demandé l’ouverture de consultations avec l’UE, dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l’OMC, au sujet de ses droits compensateurs définitifs sur les véhicules électriques à batterie (VEB). La demande a été distribuée aux membres de l’OMC le 6 novembre.
Emirats arabes unis : Les Emirats arabes unis ont enregistré 16 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) en 2023, consolidant ainsi leur position de pays attirant le plus d’IDE. Les secteurs clés qui ont attiré le plus d’investissements sont les services financiers, l’immobilier et l’industrie manufacturière. Cette évolution s’inscrit dans le cadre de la vision des Émirats arabes unis, qui consiste à accroître les capacités et à diversifier son secteur non pétrolier. Les perspectives de forte croissance et un environnement favorable aux entreprises maintiendront l’attrait des Emirats pour les investisseurs, selon Oxford Economics.
Union européenne : Le Conseil a officiellement adopté le règlement modifié sur les comptes économiques européens de l’environnement, le système statistique commun de l’UE qui rassemble les informations économiques et environnementales. Les nouvelles règles étendent le champ d’application des comptes économiques européens de l’environnement, en introduisant des comptes forestiers, des comptes écosystémiques et des comptes de subventions environnementales. Le règlement modifié vise à fournir une meilleure information au pacte vert pour l’Europe, afin de soutenir le suivi et l’évaluation des progrès réalisés par l’UE dans la réalisation de ses objectifs environnementaux.
Pétrole : Selon Oxford Economics, même si les prix du brent ont baissé, la réaction du marché pétrolier à l’attaque israélienne contre l’Iran est restée limitée indiquant que les marchés considèrent qu’une aggravation du conflit géopolitique est peu probable. Le cabinet d’études reste cependant prudent en raison de la faiblesse des données économiques de la Chine et des Etats-Unis, qui suscite des inquiétudes quant à la demande des principaux consommateurs. En outre, l’impact potentiel du conflit sur le commerce et des secteurs tels que le tourisme pose des risques importants pour la région. Néanmoins, les pays qui maintiennent leur production de pétrole dans un contexte de hausse des prix, ainsi que le plan de relance potentiel de 4 000 milliards de yuans (150 milliards de dollars), pourraient apporter une certaine stabilité aux pays producteur. Oxford Economics estime que le prix du baril se maintiendra autour de 71 dollars en 2025, reflétant le caractère baissier du marché et la baisse de la prime de risque géopolitique.
Inde : La bourse indienne a moins de succès auprès des investisseurs étrangers. Ces derniers ont en effet vendu en octobre pour 11 milliards de dollars d’actions indiennes, du jamais vu depuis mars 2020. Le NSE Nifty 50 et le Sensex ont perdu respectivement 6,2 % et 5,8 % en glissement mensuel, soit leur pire performance depuis la pandémie de Covid-19. Alors que la bourse de Bombay était présentée comme une alternative à la Chine, la tendance est en train de s’inverser, constate un article des Echos. Le plan de relance lancé par Pékin fin septembre rend en effet les actions chinoises plus attrayantes, les actions indiennes ayant des valorisations particulièrement élevées.
Suède : Le gouvernement suédois a décidé de ne pas concrétiser 13 projets de fermes éoliennes en mer Baltique car ils pourraient faire perdre du temps à ses sous-marins en cas d’attaques de navires ou de missiles russes. Les projets annulés affichaient une capacité combinée théorique de 140 térawattheures, soit de quoi satisfaire la demande actuelle du pays en électricité.
Etats-Unis : Les consommateurs américains ont dépensé cette année 11,6 milliards de dollars (Md USD) à l’occasion d’Halloween, soit 3,5 Md USD de plus qu’en 2005, selon T(ransitions) Time, la newsletter de Paris-Île de France Capitale Economique. L’essentiel de ces dépenses, alimentées par les millenials et la génération E, concernent les costumes, les décorations et les confiseries. Cette fête laïque, issue des traditions celte et catholique, s’est par ailleurs étendue à l’international en s’adaptant aux cultures locales et à d’autres moments de l’année, grâce à la popularisation des Summerweens, ces fêtes organisées en été par les passionnés d’Halloween.
Gestion de l’eau : Le Conseil européen a donné son feu vert à la directive européenne révisée sur le traitement des eaux urbaines résiduaires. Elle étend le champ d’application aux petites agglomérations, couvre davantage de polluants, y compris les micropolluants, et contribue à la neutralité énergétique. Les Etats membres doivent collecter et traiter les eaux usées de toutes les agglomérations de plus de 1 000 habitants (contre 2000 jusqu’à présent). Toutes les agglomérations dont la population est comprise entre 1 000 et 2 000 habitants doivent être équipées de systèmes de collecte et toutes les sources d’eaux usées domestiques doivent être raccordées à ces systèmes d’ici à 2035. Pour ces agglomérations, les Etats membres devront, d’ici à 2035, éliminer les matières organiques biodégradables des eaux urbaines résiduaires (traitement secondaire) avant qu’elles ne soient rejetées dans l’environnement. D’ici 2039, l’élimination de l’azote et du phosphore (traitement tertiaire) sera obligatoire pour les stations d’épuration des eaux urbaines résiduaires traitant une charge de 150 000 habitants ou plus. Pour ces stations d’épuration urbaines, les Etat devront, d’ici 2045, appliquer un traitement supplémentaire pour éliminer les micropolluants. Enfin, les producteurs de produits pharmaceutiques et cosmétiques – la principale source de micropolluants dans les eaux urbaines résiduaires – devront contribuer à hauteur d’au moins 80 % aux coûts supplémentaires du traitement, par le biais d’un système de responsabilité élargie des producteurs (REP) et conformément au principe du « pollueur-payeur ».