Des entreprises françaises
intéressées par le prometteur marché libyen seraient prêtes à coopérer pour
convaincre Air France de relancer sa liaison sur Tripoli. « Je suis même
prêt à aller au bain », confie à la Lettre confidentielle un opérateur
particulièrement remonté contre la compagnie aérienne, qui ne dessert plus
Tripoli depuis l’attentat ayant coûté la vie à 170 passagers du vol UTA en
1989. Une démarche qui serait motivée aujourd’hui par l’intention d’Air Italia
de doubler la fréquence de ses vols vers Tripoli à deux rotations quotidiennes
au départ de Rome. Or, l’Italie, l’ex-pays colonisateur, est le principal
concurrent de la France. De
quoi énerver cet autre dirigeant de PME française, qui affirme qu’il
s’associera aussi à une « démarche collective ». Première compagnie
d’un État membre de l’Union européenne à reprendre le chemin de la Libye, après
la mort du colonel Kadhafi, le 2 novembre 2011, le transporteur transalpin a
également ouvert une deuxième route vers Benghazi à la mi-2012.
FP