« Venez imaginer un écosystème exportateur français plus efficace ». Le thème de la prochaine université d’été de l’internationalisation des entreprises de l’OSCI, la fédération des sociétés privées d’accompagnement à l’international, est d’actualité alors que la France tente d’enrayer sa désindustrialisation et est en plein déploiement de son nouveau dispositif public d’accompagnement à l’export « Team France ».
Mais selon Étienne Vauchez, rien à voir avec les frictions qui ont pu surgir à l’occasion du déploiement de cette dernière : « Nous ne sommes pas inspirés, ni négativement positivement, par ce sujet de Team France export, assure le président de l’OSCI. Nous voulons prendre du recul pour voir ce qui, au-delà des services d’accompagnement que l’on peut proposer aux entreprises, fait qu’un écosystème exportateur est efficace ».
C’est la raison pour laquelle l’OSCI a décidé de s’associer cette année avec Bpifrance, l’Adepta, Medef International et l’Atlas AFMI, une association française d’universitaires spécialisés dans le management international, pour organiser l’édition 2019 de cette université d’été, le 4 juillet, à Marseille*. L’idée est de provoquer un vaste brain storming d’une journée sur le sujet, en explorant notamment les exemples étrangers. Outre des institutionnels, des chefs d’entreprises et des universitaires français, interviendront des chercheurs étrangers pour décrypter les recettes des réussites allemandes, britanniques et espagnoles.
L’événement est, cette année, ouvert aux non-membres des organismes partenaires. « C’est ouvert à tous », confirme Étienne Vauchez, qui souhaite attirer des participants de fédérations professionnelles, de pôles de compétitivité, des réseaux consulaires ou encore des métiers du conseil.
La marque pays, qui réussit si bien à l’Italie, mais aussi la maîtrise de la digitalisation, l’accès à la formation et aux compétences, la disponibilité des financements, autant de paramètres qui entrent en ligne de compte. « L’idée sous-jacente c’est qu’à la fin des choses, le plus important pour les entreprises est de pouvoir accéder sans trop de difficultés aux informations, aux compétences, à la reconnaissance sociale, aux financements dont elles ont besoin, bref, les constituants d’un écosystème exportateur efficace », insiste Étienne Vauchez.
Les organisateurs espèrent attirer entre 150 et 200 personnes pour cette édition.
C.G
*Programme et inscription : https://www.ueie-marseille.com/