En autorisant le 9 décembre sept États membres, dont la France et l’Allemagne, à apporter à leurs industriels une aide publique de 3,2 milliards d’euros (Md EUR), la Commission européenne a officialisé le lancement du premier Airbus des batteries en discussion depuis deux ans. Cette décision sera à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de l’industrie européenne, alors que le ministre français de l’Économie et des finances, Bruno Le Maire, l’a clairement intégrée dans sa stratégie de relance de l’industrie automobile en France.
L’objectif est clair : créer une filière européenne sur un marché encore émergent et permettre aux acteurs de l’automobile européens de disposer d’une alternative à l’offre asiatique. « Sans la mise en commun de l’industrie de plusieurs pays européens, Airbus n’aurait jamais vu le jour et le marché de l’aéronautique resterait dominé par les Américains », souligne un porte-parole de l’exécutif.
Les États concernés pourront donc cofinancer ce vaste projet industriel avec l’aval du gendarme européen de la concurrence, condition sine qua non à son développement. L’enveloppe globale de 3,2 Md EUR se répartira de la façon suivante : l’Allemagne est autorisée à investir jusqu’à 1,25 Md EUR…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 352
diffusée le 12 décembre 2019 auprès de ses abonnés
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