Les Etats-Unis pourront exporter une plus grande quantité de bœuf sans hormones vers l’Union européenne (UE). Après des mois de pourparlers avec Washington, les deux parties sont finalement parvenues à un compromis, vendredi 14 juin. Cet accord ménage la chèvre et le chou, après 30 ans de dialogue de sourds, et permet à Bruxelles de donner un gage de bonne volonté à l’administration américaine dans le cadre des négociations commerciales.
Ainsi, plutôt que de revoir le plafonnement annuel d’importation de viande bovine au sein du bloc, limité à 45 000 tonnes chaque année, les Européens ont accepté de réserver, au terme d’une période de 7 ans, un quota de 35 000 tonnes aux Américains. Une allocation qui prendra forme graduellement, en commençant, par 18 500 tonnes dès la première année, indique un communiqué de la Commission. Le reste du quota sera réservé aux autres pays exportateurs de bœuf de « haute qualité ».
Avec cet accord, Bruxelles espère clore enfin un différend commercial vieux de plus de 30 ans. Le contentieux remonte en effet à 1988, date à laquelle l’Europe décide d’interdire ses importations de viande bovine issue d’animaux auxquels ont été administrés des hormones de croissance…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 333
diffusée le 20 juin 2019 auprès de ses abonnés
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