Après les Etats-Unis la semaine passée, c’était au tour de l’Union européenne (UE), ce mardi 19 juillet, de dénoncer auprès de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) certaines pratiques commerciales en matière de minerais rares de la Chine, accusée de gonfler le prix de certaines matières premières (graphite, cobalt, chrome, magnésie, antimoine, indium, cuivre, plomb, talc, tantale et étain) à l’exportation pour favoriser ses entreprises. Les taxes et quotas imposés par la Chine « limitent l’accès à ces produits pour les entreprises en dehors du pays », a expliqué la Commission européenne rappelant que ces matières sont jugées « essentielles » à l’économie européenne, car utilisées dans un large éventail de secteur, de la construction aéronautique à l’industrie automobile.
Ces nouvelles tensions avec Pékin interviennent alors que l’Europe étudie actuellement l’opportunité ou non d’accorder le statut d’économie de marché (SEM) à la Chine. L’avis de la Commission aurait déjà dû être rendu public, mais la pression des lobbys industriels et de certains États membres a modifié le planning du directeur général au Commerce Jean-Luc Demarty…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 202
diffusée le 21 juillet 2016 auprès de ses abonnés
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