« Il n’y aura pas de retour en arrière sur l’accord de Paris » a martelé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, au lendemain de l’annonce par Donald Trump de sa décision de retirer son pays de l’Accord de Paris sur la lutte contre le changement climatique. Une phrase qui résume à elle seule la position de l’Union européenne (UE). Partagés entre « tristesse, colère et effarement », ses dirigeants savent désormais que sur le dossier climatique, ils ne peuvent plus compter sur Washington. Pékin pourrait-elle prendre la place du puissant allié occidental ?
« L’heure est donc venue de tisser de nouvelles alliances », confiait au Moci, Pierre Vimont, ancien secrétaire général du Service d’action extérieur de l’UE, également ex-ambassadeur de la France à Washington. Hasard du calendrier : la déclaration de Donald Trump a coïncidé avec la tenue d’un sommet UE / Chine, les 1er et 2 juin à Bruxelles…