Quelles relations commerciales la Grande-Bretagne pourra t-elle entretenir avec l’Union européenne (UE) et le reste du monde après le « Brexit » ? Trois mois après le référendum britannique, la question continue à faire couler beaucoup d’encre tant à Londres qu’à Bruxelles et dans les autres capitales européennes. Mais Londres donne l’impression à ses partenaires de tâtonner dans un épais brouillard, alors que le gouvernement ne parvient toujours pas à fixer une feuille de route claire.
Bien décidée à maintenir son pays au rang des « champions du libre-échange », Theresa May a ainsi entamé début septembre, lors du G20 à Hangzou, une opération de séduction auprès de ses partenaires stratégiques sur la scène mondiale. Selon la première ministre, des pourparlers auraient déjà débuté avec l’Australie, l’Inde, le Mexique, Singapour ou la Corée du Sud, tous « disposés à ouvrir des discussions pour lever leurs barrières commerciales » (…)