Présidant l’Apex Brasil depuis juin 2016, Roberto Jaguaribe (notre photo) était auparavant ambassadeur de son pays en Chine et au Royaume-Uni. Ce fin diplomate, qui fut aussi ministre conseiller aux États-Unis, a participé à Genève à l’élaboration de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), ancêtre de l’OMC. Lors de son passage à Paris, il a expliqué en français sa vision des relations entre le Mercosur et l’Europe, de l’avenir politique et économique de sa patrie et les priorités du Brésil en matière d’IDE.
Le MOCI. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker souhaite qu’un accord de libre-échange soit signé avant la fin de l’année avec le Mercosur*. Qu’en pensez-vous ?
Roberto Jaguaribe. Cet accord sera une extension naturelle des relations très importantes qu’on a toujours maintenues entre les deux régions. L’UE est le partenaire commercial et l’investisseur le plus important du Mercosur. À mon avis, il est encore plus important pour l’Europe que pour l’Amérique latine. Mais il y a un blocage majeur dans l’agriculture. L’Europe a des préoccupations exagérées mais qui se transforment parfois en affabulation en ce qui concerne les conditions de production du Brésil et de l’Argentine, par exemple, s’agissant des conditions sanitaires. Non, le Brésil ne produit pas de poulets aux hormones…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 261
diffusée le 23 novembre 2017 auprès de ses abonnés
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