La réélection probable du réformateur Joko Widodo – surnommé « Jokowi » – pour un mandat de cinq ans à la tête du premier pays musulman du monde et première puissance économique de l’Asean (Association des Etats d’Asie du sud-est), lors du scrutin du 17 avril, est un soulagement pour bon nombre d’observateurs économiques.
Incarnant « l’Indonésie de la tolérance et de la diversité », pour reprendre l’expression d’un confrère du Monde, il aurait en effet battu pour la seconde fois, selon les estimations qui circulent (les résultats officiels seront proclamés le 22 mai), son vieil adversaire issu du camp islamo-conservateur, l’ex-général Prabowo Subinato. Ce dernier était perçu comme une menace pour l’équilibre socio-politique de cet archipel de 265 millions d’habitants où, si l’islam est la religion dominante (90 % de la population), se côtoient relativement paisiblement 300 ethnies et de fortes minorités religieuses (bouddhistes, hindouistes, chrétiens, principalement).
Bénéficiant d’un fort soutien au sein des milieux d’affaires indonésiens et étrangers, « Jokowi » va pouvoir, en effet, poursuivre son vaste projet de réforme et d’investissement commencé en 2014, qui passe par le développement des infrastructures de « connectivité », la lutte contre la corruption et l’extension de la protection sociale.
L’ICDM (Institut pour la conquête des marchés), cabinet français d’intelligence et de veille économique dédié aux marchés émergents, y consacre sa toute première étude pays destinée à un plus large public que les grandes entreprises qui lui commandent habituellement ce genre d’analyse approfondie. Un signe que le pays intéresse au plus haut point les entreprises françaises, et notamment les ETI (entreprises de taille intermédiaire) que cible à présent l’ICDM (…)
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 325
diffusée le 25 avril 2019 auprès de ses abonnés
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