Qu’on se le dise, dans le monde des affaires internationales, la langue française n’a pas dit sont dernier mot ! « Le français n’est pas en perdition, il y a une vraie de demande de langue », a lâché Jérôme Clément (notre photo), le président des 850 Alliances françaises, présentes dans 36 pays. Il intervenait dans un débat sur le thème « le français, une langue des affaires ? », organisé à l’issue de l’Assemblée générale des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), le 30 juin, à la Maison de la chimie.
Une question à laquelle l’ambassadeur de France à Tunis, Olivier Poivre d’Arvor, a répondu par une affirmation positive. Selon lui, « le français n’est pas une langue ringarde ». Bien au contraire, « elle est, à l’heure actuelle, la troisième langue la plus pratiquée dans le monde » et « dans trois-quatre ans l’espagnol aura reculé » pour des raisons démographiques, alors « que le bassin africain est très porteur pour le français ». Grâce à l’Afrique, le nombre de locuteurs dans la langue de Molière devrait avoisiner les 800 millions d’ici à 2050, soit près de 9 % de la population mondiale, contre seulement 3,5 % aujourd’hui…