Le Brésil s’attaque à un mal endémique, la bureaucratie, facteur de blocage et de corruption auquel, de longue date, sont confrontés les investisseurs internationaux. Telle a été la promesse de Marcos Pereira (notre photo), ministre de l’Industrie, du commerce et des services, en déplacement à Paris, à la tête d’une délégation d’une soixantaine d’entreprises brésiliennes, le 21 novembre, pour assister au 4e Forum économique France-Brésil, un évènement réunissant tous les ans chefs d’entreprises et autorités publiques des deux pays, depuis la visite du président François Hollande au Brésil en décembre 2013.
Quelque 150 entreprises françaises étaient venues à l’invitation du Mouvement des entreprises de France (Medef), qui organisait cette manifestation, avec son partenaire de la Confédération nationale de l’industrie du Brésil (CNI), « pour faire plus et pour faire mieux », a martelé, en ouverture du forum, Pierre Gattaz, le président du Medef. Cette ambition constante, a renchéri Frédéric Sanchez, président de Medef International et du directoire de Fives, s’explique par le fait que « nous avons choisi le Brésil pour engager un partenariat stratégique depuis 2006 », que ce pays fait preuve, quelque soient les aléas politiques et économiques, d’une « énergie considérable » et qu’il constitue « une base d’exportation sur l’Amérique latine »…