La Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS) n’a pas été longue à réagir, après la décision des États-Unis d’inclure les vins français dans les produits auxquels serait appliquée une surtaxe de 25 %, à compter du 18 octobre.
« Nous nous sentons pris en otages, alors qu’évidemment nous ne sommes pas concernés par le différend entre Américains et Européens sur l’aéronautique et le jugement de l’Organisation mondiale de commerce qui a considéré comme illégales les subventions accordées à Airbus pour ses gros porteurs », a expliqué, le 3 octobre devant la presse à Paris, Antoine Leccia, actuel président de la Fevs (à droite sur la photo).
Un milliard d’euros d’exportations françaises visé
Pourtant d’un naturel souriant, le patron du groupe Advini avait la mine des mauvais jours et la gorge sèche. Il est vrai que les États-Unis sont le premier marché des boissons de la France, avec 3,47 milliards d’euros de ventes en 2018. Ce chiffre représentait au demeurant 9 % de l’ensemble des exportations françaises aux États-Unis (38,4 milliards).
Certes, toutes les boissons alcoolisées ne sont pas sanctionnées…
*à gauche sur la photo : Louis-Fabrice Latour, patron du groupe éponyme et vice-président de la Fevs
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 343
diffusée le 10 octobre 2019 auprès de ses abonnés
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