C’est un nouveau signe d’ouverture pour Cuba. La Société andine de développement (CAF en espagnol), une banque multilatérale de développement, dont sont actionnaires 17 pays d’Amérique latine (ainsi que l’Espagne et le Portugal), a engagé les premiers contacts avec les autorités cubaines.
« Je me suis rendu à La Havane et j’ai constaté qu’il y a une réelle volonté des autorités cubaines de travailler avec nous. Le processus de normalisation de l’économie et d’ouverture à l’international est réel: il faut prendre les Cubains très au sérieux », explique à la Lettre confidentielle Enrique Garcia, président de la CAF.
A la différence de la BID (Banque inter-américaine de développement) et de la Banque mondiale, deux organismes dont les États-Unis sont actionnaires, la CAF a une plus grande marge de manœuvre. « Une adhésion de Cuba à la CAF comme État actionnaire est exclue à court terme, mais nous discutons des possibilités de coopération dans différents domaines », souligne Enrique Garcia. Ce rapprochement de la CAF avec Cuba est d’autant plus intéressant que la France a développé une stratégie de coopération étroite avec cette entité via la DG Trésor et l’Agence française de développement (AFD).
D.S
Pour prolonger :
–France/Cuba : les relations économiques renforcées par la visite de François Hollande
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