Il y avait une atmosphère de pré-Sommet du G20 qui régnait au Centre de conférence du ministère de l’Économie et des finances le 16 novembre dernier, pour le séminaire international organisé par la France, en coordination avec la Commission européenne, sur le thème de la réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), autour de la question : « Une OMC adaptée au XXIème siècle – Que devons nous changer ? ». Une belle occasion de mieux comprendre les enjeux politiques et diplomatiques brûlants de la réforme de l’OMC, qui visent ni plus ni moins qu’à préserver un cadre régulé et multilatéral à un commerce mondial pris en étau entre un Far West à l’américaine (de Trump) et un Far East à la chinoise (du PCC).
Pour l’ouverture (notre photo), face à un public de plusieurs centaines de personnes où se mêlaient diplomates et hauts fonctionnaires internationaux, économistes, universitaires et représentants des milieux d’affaires, un panel de choix était réuni : Bruno Le Maire, le ministre hôte et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État à l’Europe et aux affaires étrangères, mais aussi Cecilia Malmström, la commissaire européenne au Commerce, à peine rentrée de Washington où elle avait participé à une nouvelle réunion de négociation commerciale avec son homologue américain et Roberto Azevêdo, le directeur général de l’OMC, qui revenait à Paris pour la seconde fois en une semaine après avoir assisté, à l’invitation du président Emmanuel Macron, au Forum sur la paix organisé le 11 novembre pour le centenaire de l’armistice de 1918 et au cours duquel le président français s’est fait le chantre d’un nouveau multilatéralisme, en opposition à l’unilatéralisme de Donald Trump…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 305
diffusée le 22 novembre 2018 auprès de ses abonnés
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