Les réformes du dispositif public d’accompagnement des entreprises à l’international sera un des sujets principaux du premier Conseil stratégique de l’export (CSE) convoqué par Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, ce vendredi 29 septembre en fin de matinée. Il est vrai qu’elle figure en tête des priorités de Jean-Yves Le Drian, qui ne manque pas une occasion d’en préciser les contours comme dernièrement devant l’assemblée du Comité français de l’ICC (Chambre de commerce internationale)* et que le CSE, qui réunit les représentants de tous les organismes publics et privés impliqués dans cet écosystème, est le lieu idéal pour en débattre.
D’après nos informations, l’ordre du jour fixé par le secrétaire d’État est aussi bref – deux points- que clair à cet égard : d’abord une présentation par le secrétaire d’État de la stratégie du ministère en matière de commerce extérieur et de soutiens à l’export ; ensuite un exposé sur l’appareil exportateur français et ses points forts par un représentant de la direction générale du Trésor. Du temps sera donné aux échanges de points de vue après chaque exposé.
Créé par l’ancienne ministre du Commerce extérieur feu Nicole Bricq, le Conseil stratégique de l’export est une instance de concertation et de dialogue animée par le ministre ou secrétaire d’État en charge de ce portefeuille. Au départ essentiellement composé de représentants des organismes publics en charge du soutien à l’international des PME –DG Trésor, Direction des entreprises du Quai d’Orsay, Business France, Bpifrance, CCI International, CCEF, Douanes, etc.-, sa composition avait été ensuite élargie par Matthias Fekl, notamment aux représentants du secteur privé –l’OSCI (Opérateurs spécialisés du commerce international) notamment-, mais aussi, selon les besoins, à des participants venus d’autres secteurs d’expertise. On avait compté 32 membres lors de sa dernière réunion le 17 mars 2017, juste avant la nomination de Matthias Fekl au ministère de l’Intérieur et l’élection présidentielle.
Au passage, notons que la reprise des activités du CSE, qui s’est avéré utile pour favoriser le dialogue entre des organismes qui ne se connaissaient pas bien et se parlaient pas ou peu, est plutôt une nouvelle positive pour la suite des réformes…
Christine Gilguy
*Lire au sommaire de la Lettre confidentielle d’aujourd’hui : Commerce extérieur / Aides : J.Y Le Drian précise sa vision des réformes aux milieux d’affaires