Alors que le marché colombien offre des possibilités d’affaires dans de nombreux domaines (infrastructures, énergie, biens de consommation, etc.), la formule du Volontariat international en entreprise (VIE) connait un regain d’intérêt, qui s’explique par la levée de certaines contraintes administratives locales, mais aussi par l’amélioration de l’environnement des affaires et l’augmentation des besoins des entreprises tricolores.
Ce phénomène s’explique d’abord par la forte baisse de l’insécurité. Bogotá et les grandes villes du pays (Medellín, etc.) sont désormais plus sûres, chiffres à l’appui, que d’autres métropoles latino-américaines comme Sao Paulo, Mexico ou Caracas. Par ailleurs, la présence française sur place s’est accrue de façon significative au cours de la période récente : la France est le 3e investisseur étranger à Bogotá (après les États-Unis et l’Espagne), selon les statistiques de l’agence de promotion Invest in Bogotá. Du côté officiel colombien, l’obligation de la signature d’un contrat de travail local pour les VIE a été levée.
Autres atouts importants : le faible niveau du coût de la vie, en raison de la forte dévaluation récente du peso colombien, et l’existence d’une offre correcte de logement à Bogotá dans des quartiers entièrement sécurisés, à des prix abordables, sans obligation de recourir à la colocation comme c’est le cas par exemple au Royaume-Uni. L’hébergement professionnel dans les bureaux de la filiale française sur place ou d’un partenaire colombien demeure la solution idéale. Pour les entreprises françaises n’ayant pas de présence sur place, le bureau de Business France à Bogotá, dirigé par Olivier Pradet, est en mesure de proposer des solutions.
Il y a actuellement 25 VIE en poste en Colombie, dont 19 à Bogotá, et un club VIE actif.
Daniel Solano
Pour prolonger :
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