Lancé il y a deux ans, le « Forum de la ceinture et de la route » (Belt and Road/B&R) a tenu sa deuxième édition à Pékin du 25 au 27 avril (notre photo) en présence de 5 000 délégués de plus de 150 pays. De toute évidence, c’est un succès politique et médiatique pour l’initiateur de cette nouvelle version des « Routes de la soie » en 2013, le tout puissant chef d’État chinois Xi Jinping. A y regarder de plus près, cependant, force est de constater que la situation s’est compliquée pour Pékin depuis 2017 : les investissements chinois ont reculé et les réticences des Occidentaux à s’associer à ce grand projet de coopération internationale se sont accentuées.
De fait, quelles que soient les sources, occidentales, locales, les investissements directs (ID) de la Chine à l’étranger ont diminué l’an dernier. Et les Routes de la soie n’y échappent pas. Ainsi, d’après le ministère du Commerce chinois (Moc), les ID ont atteint 120 milliards de dollars, contre 140 milliards un an auparavant.
Pire si l’on prend l’American Enterprise Institute (AEI), selon lequel ils se sont effondrés passant de 179 milliards de dollars en 2017 à un peu plus de 100 milliards. En particulier les ID et contrats d’infrastructures labellisés B&R ont chuté de 223 milliards à 126 milliards de dollars. Selon Christophe Granier, conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF), « depuis quinze ans, on n’avait pas vu une baisse des investissements directs et des contrats d’infrastructure conclus à l’étranger par des entreprises chinoises »*…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 326
diffusée le 2 mai 2019 auprès de ses abonnés
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