Caroline Charette, qui va bientôt rejoindre Ottawa pour prendre le secrétariat fédéral du CETA, nous livre ici en exclusivité les clés d’un accord qui s’inscrit dans le cadre de la politique d’ouverture extérieure du Canada, poursuivie depuis 25 ans avec avec les États-Unis – 20 ans dans le cadre de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) associant également le Mexique…
Caroline Charette : En ce qui nous concerne, notre intention, notre désir, c’est d’aller de l’avant et c’est aussi la volonté de la Commission européenne, de plusieurs États-membres, notamment en France du secrétaire d’État au Commerce extérieur Matthias Fekl. Chez nous, c’est le pouvoir exécutif fédéral qui décide des traités internationaux, après débat sans vote de notre assemblée nationale, la Chambre des communes. Et comme les provinces ont été associées aux négociations, la ratification peut intervenir très vite. C’est pourquoi si les Européens s’entendent, l’AECG peut entrer en vigueur au début de l’année prochaine.
Quant à la question de l’application provisoire de l’accord suite au vote du Parlement européen et avant le vote des assemblées législatives nationales des États membres, c’est un débat entre Européens. S’agissant du dossier des quotas d’immigration des Roumains et des Bulgares au Canada, dont on parle, il n’entre pas dans le cadre de l’AECG et de son volet mobilité qui touche plutôt les mouvements de travailleurs intra-entreprises. À ce sujet, des discussions sont en cours entre les autorités canadiennes et européennes…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 202
diffusée le 21 juillet 2016 auprès de ses abonnés
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