Eurotunnel / Brexit : après avoir développé les infrastructures qui accueilleront les futurs services de l’État (Douane et services sanitaires) nécessaires à gérer le Brexit, Eurotunnel a signé un accord de de coopération avec TLF Overseas (Union des Entreprises Transport et Logistique de France – Activités overseas). Dans un communiqué conjoint en date du 28 février, les deux partenaires expliquent que cet accord « permettra aux Représentants en Douane Enregistrés (RDE) opérant pour le compte de leurs clients-chargeurs de bénéficier d’un interlocuteur référent sur le terminal d’Eurotunnel à Calais ». De façon concrète, « ces référents feront l’interface avec le chauffeur du camion, la Douane et les services sanitaires, et les RDE des chargeurs. Les chargeurs, qui auront réalisé leurs déclarations import et export au préalable, bénéficieront d’un service fluide 24h/24 et les transporteurs verront également leurs chauffeurs aidés et accompagnés pour fournir les éventuels documents requis ». Selon Eurotunnel et TLF Overseas, « chaque année, plus de 1,7 million de camions, soit 22 millions de tonnes de fret transitent entre le Royaume-Uni et l’Europe continentale par le tunnel sous la Manche, ce qui représente plus d’un quart des échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne ».
Douane / Brexit : pour aider les entreprises en France qui commercent avec le Royaume-Uni à « franchir le Brexit avec succès », la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) met à leur disposition un guide douanier, publié le 18 février, pour les aider à se préparer « sans attendre » à un retrait sans accord (le ‘no deal’) du Royaume-Uni de l’UE. Le ‘no deal’ entrainera un rétablissement immédiat le 30 mars prochain des frontières entre la France et le Royaume-Uni, et par conséquent des procédures douanières à l’import comme à l’export. Ce guide douanier de préparation au Brexit à destination des entreprises vise à les accompagner dans leurs démarches pour leur permettre de maintenir la continuité des approvisionnements, des livraisons à leurs clients, de leurs flux logistiques etc. Ce guide douanier de 29 pages est disponible en téléchargement sur le site de la Douane au lien suivant : http://www.douane.gouv.fr/Portals/0/fichiers/douane/brexit/guide-douane-brexit-entreprises.pdf
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ADIT / Weinberg Capital : quatre mois après avoir racheté la société Geos, un spécialiste français de la sécurité, Adit, société française leader en matière d’intelligence économique et stratégique, va devoir faire face au départ de son principal actionnaire depuis 2015, le fonds Weinberg Capital, a révélé le journal Les Echos sur sont site Internet. Ce dernier a mandaté la banque Lazard pour vendre les 66 % qu’il détient au capital de cette société qui travaille essentiellement pour le compte de sociétés multinationales du CAC 40 et ETI. Une vente qui semble avoir pris de court les acteurs du marché de l’intelligence économique mais qui devrait se faire sous étroite surveillance des pouvoirs publics compte-tenu du caractère stratégique des activité de la société. Bpifrance, avec 34 % de parts, et l’État, sont présents à son capital, se dernier avec une action préférentielle qui lui donne un droit de regard particulier en cas d’évolution de l’actionnariat.
Distribution / PLMA : le salon PLMA (Le Monde de la Marque de Distributeur), qui se tiendra les 21 et 22 mai au Centre des Expositions RAI à Amsterdam, accueillera plus de 2 600 fournisseurs de produits alimentaires et non alimentaires originaires de 70 pays. Une des attractions en sera cette année le Supermarché des Idées, un espace sur lequel seront présentées les gammes de produits MDD (marques de distributeurs) d’environ 60 distributeurs d’Europe, des États-Unis, d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie. Y seront aussi décernés les International Salute to Excellence Awards, des prix remis pour des produits de marque de distributeur déjà présents depuis douze mois dans les linéaires des supermarchés, hypermarchés, discounters, drugstores ou autres grands magasins.
Ceva / Japon :le P-dg de Ceva Santé Animale, Marc Prikazsky, s’est rendu le 20 février au Japon pour célébrer le 10ème anniversaire de son centre de R&D dédié aux vaccins implanté au Japon, et situé à Yokohama, au sud de Tokyo. Quelque 150 convives étaient réunis auprès des équipes Corporate et Japon de Ceva, en présence de Marc Prikazsky et de l’ambassadeur de France au Japon, Laurent Pic, pour souffler les dix bougies du centre R&D Ceva Japon, inauguré en 2009.
Bpifrance-Business France / Foodtech : Bpifrance et Business France conduiront pour la première fois une délégation de start-up au salon européen de la foodtech, Seeds&Chips, qui se déroulera à Milan du 6 au 9 mai prochains. Ce salon rassemble chaque année l’écosystème mondial des acteurs innovants de la chaîne alimentaire, de la production à la transformation, mais aussi la distribution, ou encore la restauration. À cet effet, Bpifrance et Business France ont lancé le 22 février un appel à candidatures auprès des start-up de la foodtech pour participer au forum Seed&Chips à Milan. La date limite pour le dépôt de candidatures est le 27 mars prochain. Les candidatures seront examinées par un jury début avril. Les dix lauréats se rencontreront pour se préparer à cette mission le 17 avril prochain chez Bpifrance à Paris.
Sécurité / Medef : le Mouvement des entreprises de France (Medef) a tenu, le 19 février, la première réunion de son nouveau comité Souveraineté et sécurité, sous la présidence de Laurent Giovachini, depuis 2013 directeur général adjoint de Sopra Steria et depuis juin 2018 à la tête de la fédération Syntec (ingénierie, numérique, études…). Fondé à l’initiative du président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, ce comité « couvrira les enjeux liés aux ingérences économiques et numériques, aux prises de contrôles et investissements étrangers en France, aux sanctions extraterritoriales et au renforcement de la compétitivité des entreprises », explique-t-on au Medef. L’objectif serait de « protéger et promouvoir les intérêts économiques des entreprises françaises dans un contexte de tensions économiques internationales et de mutations technologiques créateur de nouveaux risques ». Les questions de conformité et d’indépendance économique sont au cœur des préoccupations de l’organisation patronale, tout comme les risques et menaces qui pèsent sur le secteur privé (captation illégale d’innovations, perte de souveraineté, cyber-malveillances, entrave à l’activité économique, risques réputationnels, risques politiques, entrave à l’activité économique, rachat de fleurons économiques et perte de compétitivité…) et l’obtention de moyens de décryptage et d’outils défensifs et offensifs pour préserver la compétitivité des entreprises. Les travaux du comité viseront ainsi à « créer un cadre d’échanges » entre le comité et l’écosystème étatique en matière de sécurité économique (SISSE, DGSI, DGSE, ANSSI, IHEDN, PPST…) ; « contribuer au débat public » ; « proposer les réformes nécessaires » ; « apporter les décryptages et diffuser une culture de la sécurité économique » ; et « faire des préconisations sur l’adaptation des besoins en compétences et organisations liés aux enjeux de sécurité économique ».