Face à la confusion qui règne au Royaume-Uni à 6 semaines de la date du Brexit, le 31 octobre, les milieux d’affaires français semblent se résoudre à envisager la réelle possibilité d’un « no deal », à l’instar des autorités britanniques et européennes.
Une semaine après l’appel à la mobilisation des opérateurs lancé par le gouvernement le 3 septembre, le Medef a publié un communiqué de presse, le 10 septembre, qui laisse transparaître tout à la fois de l’inquiétude et de la lassitude, ainsi que son soutien à la position de la France et de la Commission européenne dans ce dossier.
Eviter « le piège d’un Brexit sans fin»
« L’accord conclu entre la Commission européenne et le gouvernement britannique en novembre dernier reste plus que jamais la meilleure solution, pour l’immédiat comme pour la future relation entre l’Union européenne et le Royaume Uni » écrit notamment le Medef.
Et d’enfoncer le clou : « Un nouveau report de la date du Brexit ne saurait se justifier que pour des raisons politiques majeures et sur la base d’un calendrier impératif. Il ne saurait être question pour éviter un no deal, de tomber dans le piège d’un Brexit sans fin, stérile pour nos économies et dangereux pour l’intégrité de l’Union ».
En conséquence, la confédération patronale « appelle toutes les entreprises de France à continuer à se préparer pour la date du 1er novembre 2019 et pour un Brexit dur » et annonce la réactivation de sa ligne dédiée pour répondre en direct à toutes les questions [email protected]. Il annonce également une réunion de tous ses adhérents le 26 septembre pour une matinée de travail sur le thème Brexit Get Ready.
Sur les réseaux sociaux, dans un Tweet en réponse à un nouvel appel à la mobilisation de Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des finance, CCI France, tête de pont des Chambres de commerce et d’industrie (CCI), indique que le réseau consulaire est « également mobilisé dans les #territoires pour accompagner et préparer les #entrepreneurs aux conséquences du #Brexit ».
A suivre
Christine Gilguy