Gagnant haut la main des présidentielles du 28 octobre au Brésil (avec 55,2 % des voix face à Fernando Haddad du Parti des travailleurs), le candidat du Parti social-libéral (PSL) classé à l’extrême-droite de l’échiquier politique, Jair Bolsonaro a livré peu d’indications ni sur la politique internationale ni sur la politique économique qu’il entend mener. Au-delà de l’inquiétude que peut susciter ses prises de positions radicales sur le plan sociétal ou sécuritaire, les observateurs de la première économie latino-américaine s’inquiètent du flou de son projet économique.
Dans un contexte de corruption généralisée et de criminalité croissante qui frappe le Brésil, l’ex-capitaine de l’armée âgé de 63 ans, nostalgique de la dictature (1964-1985), a centré sa campagne sur le marché domestique. Le Marché commun du Sud (Mercosur) n’est pas cité dans son programme, ni les négociations de libre-échange avec l’Union européenne (UE). Paulo Guedes, le mentor économique de Jair Bolsonaro, réputé soutenu par l’agrobusiness et les évangélistes, a confirmé, il y a quelques jours, que le projet d’accord entre l’UE et le Mercosur n’est pas une priorité.
Des points communs avec D. Trump
En revanche, le président classé à l’extrême droite évoque sa préférence pour les traités libéraux de réduction des tarifs douaniers, comme son homologue américain, auquel on le compare pour son nationalisme, en le qualifiant de « Trump des tropiques »…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 302
diffusée le 1er novembre 2018 auprès de ses abonnés
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